Kokonoe 九重
Amulette ancienne en papier estampé (hanga) de la période Edo (1603-1868). Des représentations de divinités et autres grandes figures appartenant au panthéon bouddhique se suivent sur toute la longueur (2,70 m).
Les amulettes se portent sur soi et auraient des vertus de protection. Pour cela, il convient de les porter constamment sans les ouvrir, car une fois ouvert elles perdent leur pouvoir protecteur.
Livré dans une petite boîte en bois de kiri.
"Les imprimés religieux présentent un large éventail de conceptions visuelles, d'informations textuelles et de fonctions, et ne sont donc pas faciles à classer en raison de leur grande variété. Leur taille peut aller de celle d'une carte postale à celle d'un rouleau suspendu vertical d'un mètre de long. Ils peuvent comporter des images visuelles, du texte ou une combinaison des deux. L'imagerie peut inclure des divinités telles que des bouddhas, des bodhisattvas, des myōō, des tenbu, des gongen, des prêtres éminents, des moines itinérants, des divinités shintoïstes, etc. qui peuvent être représentés seuls ou en groupes, dans des paysages ou dans des autels. Ces divinités sont souvent des illustrations de honzon (本尊, dans le cas du bouddhisme) ou de kami (神, dans le cas du shintoïsme), c'est-à-dire des divinités vénérées dans un temple ou un sanctuaire.
Le texte, imprimé ou manuscrit, peut se présenter sous la forme de caractères chinois ou sanskrits et peut comprendre le nom d'un temple ou d'un sanctuaire, son emplacement, le nom d'une divinité, des légendes de sites sacrés ou des sculptures (engi 縁起), des phrases sacrées (kyōku 経句), l'efficacité (kōgen 効験), le nom du dessinateur ou du créateur de l'estampe, la date de production, etc. Le texte peut également être estampillé avec un sceau rouge sur la surface après l'impression, et peut transmettre des informations telles que le nom du temple ou du sanctuaire, ou des symboles associés à une divinité. Le texte offre un cadre permettant de comprendre la signification religieuse et historique de l'estampe, tandis que l'image sert de point focal tangible pour la vénération."
Extrait de: Religious Prints as Expressions of the Sacred: The Tsuruya Kōkei Collection