Théâtre nô
Haori en soie, doublé, dans un tissage bleu nuit quasiment noir. Le tissage de belle qualité montre un aspect légèrement strié voire finement froissé qui évoque la soie sauvage (pongé de soie). Le tissu de belle qualité est souple, ne froisse pas facilement, offre un bon maintien et un tombé impeccable dans un style élégant décontracté.
Sur la doublure en soie satinée du haori sont disposés quelques objets qui font référence à une pièce de théâtre nô intitulée "Hachi no ki", une des préférées du public japonais. Deux masques (homme et femme), des livrets reliés à la manière japonaise, une boîte en bois laqué luxueusement décorée de livrets illustrés et en arrière plan des cloisons shôji.
Longue cordelette de fermeture en soie bleu nuit, état neuf. Excellent état de l'ensemble.
Les événements évoqués dans la pièce déroulent à l'époque de Kamakura (1185 ou 1192-1333). Un jour de fortes chutes de neige, un moine itinérant en pèlerinage se rend à Kamakura et s'arrête à Sano (dans l'actuelle préfecture de Gunma) dans la province de Kōzuke. Comme la neige qui s'accumule lourdement l'empêche de poursuivre son voyage, il frappe à la porte d'une des maisons situées sur la route et demande à la femme du propriétaire un endroit où passer la nuit. Lorsque le maître de maison, Sano Genzaemon-no-jō Tsuneyo, rentre chez lui et rencontre le moine en train de lui demander une faveur, il décline d'abord sa demande car ils sont trop pauvres pour accueillir un invité pour la nuit. Cependant, acceptant la suggestion de sa femme, il lui offre un logement pour la nuit. Alors que le froid s'intensifie, Tsuneyo met ses chers pruniers, cerisiers et pins en pot dans le foyer et les brûle afin de chauffer la pièce et de bien traiter leur invité, le moine. Lorsque le moine demande à Tsuneyo comment il s'appelle, celui-ci hésite d'abord à répondre car son nom ne vaut pas la peine d'être révélé, mais il finit par lui dire son nom et l'histoire de ses parents qui l'ont spolié de ses terres et l'ont fait sombrer dans la pauvreté. Il dit aussi que même s'il mène une vie misérable, il est prêt à se précipiter à Kamakura avant tout le monde pour se battre pour le Shogun au cas où une situation d'urgence se présenterait là-bas. Le lendemain matin, alors qu'ils expriment à quel point ils vont se manquer, le moine fait ses adieux et quitte la maison de Tsuneyo.
Quelques jours plus tard, Hōjō Tokiyori, régent à la retraite du shogunat de Kamakura, rassemble les guerriers des huit provinces de la région de Kanto. Entendant parler de ces ordres, Tsuneyo se précipite à Kamakura, bien que vêtu d'un vêtement de pacotille. Tokiyori ordonne à son guerrier subordonné, Nikaidō, de trouver un guerrier portant une armure déchirée, muni d'une épée rouillée à long manche et monté sur un cheval osseux, et de l'amener devant lui.
Arrivé devant Tokiyori, Tsuneyo remarque que le moine itinérant qui a un jour séjourné dans sa maison est bien le régent retraité Hōjō Tokiyori. En fait, Tokiyori a rassemblé ses guerriers afin de vérifier si Tsuneyo est fidèle à sa parole. Tokiyori complimente Tsuneyo, qui a tenu parole et s'est précipité à Kamakura, et promet de rendre les terres volées à Tsuneyo. De plus, reconnaissant pour les trois arbres en pot qui ont été brûlés pour lui tenir chaud, Tokiyori offre à Tsuneyo trois terres associées au prunier, au cerisier et au pin. Tsuneyo retourne chez lui, dans la province de Kōzuke.
COMMENT PORTER VOTRE HAORI
Le col du haori doit être replié afin de laisser voir le col du kimono. La longueur varie avec les modes et les époques. Les magnifiques doublures de haori restent dissimulées et seules connues de la personne qui les portent c'est pourquoi nous vous déconseillons de porter votre haori à l'envers !
Haori classique plus ou moins long et haori d'été sans manche
Les mesures de haori ci-dessus sont données à titre indicatif pour vous aider dans votre choix. Tous ont été réalisés sur mesure et il est donc possible que les mesures varient légèrement pour une taille identique. Choisissez le haori qui se rapproche le plus de vos mesures. Si vous hésitez, contactez-nous !